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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 07:56

http://www.gala.fr/var/gal/storage/images/media/images/actu/photos_on_ne_parle_que_de_ca/garden_party/enrico_macias_a_la_garden_party_de_l_elysee/308300-1-fre-FR/enrico_macias_a_la_garden_party_de_l_elysee_reference.jpgLa Garden Party de l’Elysée aura couté la modique somme de 732 826,00 euros en 2009 ! ! !

733 000 euros environs pour 7500 invités, soit un ratio de 98 euros par tête de pipe ! ! !

C’est une nouvelle fois le dépité René Dosière qui a annoncé ce jeudi, que le coût de la garden party du 14 juillet dernier à l'Elysée s'était élevé à 732.826 euros, soit un coût de 100 euros par personne invitée, selon les informations qu'il a obtenues le même jour de Matignon !
Les services du Premier Sinistre, indiquent que 7.500 personnes avaient été invitées à la réception l'année dernière.
"Le coût correspondant aux traiteurs est de 313.618 euros, les aménagements de tentes ont coûté 295.921 euros et les vins et le champagne 43.128 euros", peut-on lire dans la réponse. Quant aux "frais divers" ("nettoyage", "impression" et "extras"), "ils se sont montés à 80.159 euros", selon Matignon.
"Jusqu'à présent, le coût réel n'était pas connu, car l'Elysée, via le Premier ministre, ne communiquait qu'un coût partiel : 419.213 euros en 2007, 475.523 euros en 2008", se félicite Dosière.
"Cette réponse permet de savoir que, chaque année, le nombre d'invités augmente : 5.500 en 2007, 7.050 en 2008 et 7.500 en 2009", ajoute-t-il.
"Le dernier rapport de l'Elysée évoque 'une réduction du coût par personne de l'ordre de 11%' en se gardant bien, tout comme l'année précédente, de donner le nombre d'invités ainsi que le coût global, qui n'a jamais été aussi élevé. Décidément, à l'Elysée, c'est 'toujours plus'", ironise René Dosière ! ! !

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 07:51

Hervé Novelli, sous sinistre d’Etat en charge du Commerce, se targue de la création de       5 500 emplois dans la restauration à la suite de la baisse de la TVA ! Et le pire c’est qu’il n’a pas honte ! !

5 500 emplois donc pour un coût d’environ 3 milliards par an…..Je prends ma calculatrice, hop, 3 000 000 000 divisés par 5 500 = 545.545,54 euros par emplois ! ! ! ! Doivent être vraiment bien payé dans la restauration !

Et ce n’est pas tout, cette magistrale création d’emploi ne représente que 25% des emplois prévus dans le contrat d’avenir signé avec la profession ! !
Mais comme vous l’aurez sans doute remarqué, les prix ont fortement baissé…sur le thé, l’eau en bouteille et le plat de spaghetti, pour le reste, vous repasserez ! Le pourcentage de baisse est de 1,7% ! !

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 07:44

http://www.bercyvillage.com/sites/bercy-village/local/cache-vignettes/L400xH300/LA_BOUDEUSE_vignette2-68538.jpgLa boudeuse, on peut dire aujourd’hui que ce trois-mâts goélette d'exploration porte bien son nom.

Parti de Fécamp en octobre dernier, pour une mission de deux ans sur les rivages maritimes et fluviaux d'Amérique Latine et de Polynésie, dans le cadre du Grenelle de la mer, la Boudeuse se voit contrainte d’interrompre sa mission pour cause d'endettement massif !

Mais comme cette mission en est arrivée là. Tout simplement de la faute du sinistre de l’écologie, le bon Jean Louis Borloo. Bon il a des circonstances atténuantes, l’eau c’est pas trop son truc !

Cette mission avait été monté de toute pièce avec le le soutien actif du sinistre de l'environnement. Jean Louis avait signé une "lettre de mission" au capitaine du trois mâts (comme Louis XVI à La Pérouse) lui demandant au nom du gouvernement de se consacrer jusqu'en 2012 "aux études scientifiques et humaines concernant la biosphère, le réchauffement climatique, la protection de l'environnement et le développement durable".

Mais voilà, comme pour le Grenelle 1 puis le Grenelle 2, ce ne fut que de la poudre aux yeux !

La mission se retrouve avec un déficit de 400 000 euros comme l’explique Patrice Franceschi, capitaine du bateau.

"Nous avons 400.000 euros de dettes et l'argent promis par le ministère, 500.000 euros en janvier dernier, n'est pas arrivé. Nous devons définitivement affaler les voiles", Pire encore, pour renflouer le trou en fond de cale de la Boudeuse, ce voilier de 42 m construit en 1916, le dernier trois-mâts français encore capable d’écumer les mers, sera tout simplement mis en vente au prix de 2 millions d’euros !

Bien entendu, l’équipage comme à tirer à boulets rouge sur Jean Louis : "il n'a pas tenu ses engagements... Il s'est servi à bon compte de la Boudeuse pour faire la pub de son Grenelle de la mer... ". Une véritable politique Sarkozienne en sorte !

Mais ce n’est pas tout, dans son grand esprit d’écolo super star, Jean Louis ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Non contant d’avoir coulé la Boudeuse à des fins publicitaire, il a également piqué le nom d’un club qui existe depuis…1937 !

 
Le 10 mai dernier, Borloo avait annoncé, la création d'un "Club des explorateurs", se traduisant par le parrainage d'expéditions maritimes à vocations à la fois scientifique et pédagogique. Il avait déclaré "On a des navigateurs invraisemblables, des explorateurs inouïs (...). On crée un club des explorateurs pour leur donner un coup de main public".

La Boudeuse devait d’ailleurs faire partie de ce "club", mais son capitaine en avait appris la création par .... l'AFP ! La communication ne semble donc aller que dans un sens !

Le nom "club des explorateurs", n'a d'ailleurs pas été du goût de l'actuel président de la Société des Explorateurs Français (SEF), Olivier Archambeau, impliqué lui aussi dans la mission de La Boudeuse, qui rappelle l'article 1er de la célèbre société: "L'association, dite "Société des explorateurs et des voyageurs français", fondée en 1937 sous le nom de +Club des explorateurs+...". Archambeau de dénoncer que "cet emprunt dénominatif sans nous prévenir est fâcheux et révèle un certain amateurisme".

De là à dire que Borloo nage à contre courant de l’écologie, il n’y a qu’un pas que bon nombre vont franchir !

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 07:59

A l'heure où le RPI de St Michel, regroupant les communes d'eckartswiller, Ernolsheim les Saverne et St Jean Saverne, est au bord de l'explosion lors de la prochaine rentrée de septembre, le sinistre souhaite tout simplement supprimer encore 40 000 postes dans l'éducation nationale.


La prochaine rentrée risque donc d'être chaude car le RPI va devoir accueillir 20 enfants supplémentaires sans pour autant avoir droit à une classe supplémentaire. Le recteur mettant son veto! Alors comment gérer plus de 50 enfants de maternelle dans une seule classe ???


Voici un petit article de l'AFP


Le ministère de l'Education nationale a diffusé aux recteurs une douzaine de pistes pour supprimer des postes de 2011 à 2013, dans le cadre de la politique de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, selon des documents internes dont l'AFP a eu copies.

Selon ces documents, révélés lundi par le site internet Le café pédagogique (www.cafepedagogique.net) et le quotidien L'Humanité, le ministère demande aux recteurs de "quantifier, à partir de leviers d'efficience identifiés, les marges de manoeuvre par académie, notamment pour 2011 et 2012".

Et ce, "sans dégrader les performances globales" du système éducatif.

Pour cela, le "schéma d'emplois 2011-2013" énumère une douzaine de pistes, déclinées en autant de fiches thématiques.

En primaire, il s'agirait d'augmenter les effectifs par classe, de continuer à diminuer la scolarisation des enfants âgés de deux ans en maternelle, d'augmenter le nombre de professeurs vacataires (non-titulaires) pour faire des remplacements courts ou encore de transférer la formation continue des enseignants, "principale variable d'ajustement du remplacement", en dehors du temps scolaire (mercredi après-midi et vacances).

A l'école élémentaire (six-onze ans), la suppression d'environ "un millier d'emplois" d'intervenants extérieurs en langue vivante et d'assistants étrangers est évoquée, ce qui "devrait être sans conséquence sur l'enseignement des langues", selon le ministère.

Et toujours dans le premier degré, concernant les enseignants spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire (dits "Rased"), le document évoque trois scénarios dont un de suppression totale de leurs postes, tout en notant "les difficultés rencontrées" dans la mise en oeuvre de cette politique en 2009.

En collèges, le ministère prône aussi d'examiner "la taille des classes", et de continuer à fermer des petits établissements; en lycées, il est proposé de "rationaliser" l'offre scolaire et la carte des formations.

Ce "dialogue" entamé début mai entre le ministère et les académies doit aboutir le 15 juin à élaborer le "schéma d'emplois" pour les rentrées 2011 à 2013. Environ 40.000 postes ont déjà été supprimés dans l'Education nationale entre 2008 et 2010.


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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 07:56

Grande nouvelle ce matin, la très libérale Union européenne souhaite mettre son nez dans la SNCF !

En effet, l’UE veut maintenant libéraliser le statut de la SNCF dans un but très simple : la non concurrence avec les autres pays d’l’union qui ont déjà privatisé leur chemin de fer…avec les succès qu’e l’on connais (exemple l’Angleterre ou la Belgique !).

Mais attention, Nimbus 1er, dit Nicolas Madoff depuis samedi, ne l’entend pas de cette oreille, enfin essaye t’il de nous faire croire ! Nous revenons exactement dans le même cas de figure, à une échelle moindre, du dépité Savernois Blessig avec la construction d’un golf et la rigueur budgétaire à Paris ! Décalage et incohérence quand tu nous tiens ! !

Nimbus 1er, grand libéral s’il en est, hurle donc aux loups en apprenant que l’UE souhaite tout simplement privatiser la SNCF…un peu comme La Poste, GDF…etc, etc ! Dans quelque temps, il nous racontera certainement qu’il est nécessaire de transformer la SNCF en Société Anonyme car c’est la seule solution pour la pérennité de cette entreprise ! De plus, comme un bonheur n’arrive jamais seul, cela réglerait une partie du problème des retraites des fonctionnaires en ne recrutant plus d’agent de la fonction publique à la SNCF ! Elle est pas belle la vie ! ?

La seule chose qui pourrait peut être faire reculer un peu le gouvernement, qui sera de toute façon contraint et forcé (mais pas trop tout de même !) c’est la force des syndicats de cheminots, très mobilisateurs ! Sud rail troisième syndicat de la compagnie fait d’ailleurs remarquer que "pour accélérer le mouvement vers la privatisation totale, l'Europe demande à la SNCF de se transformer en société anonyme. On nous dira qu'il ne s'agit pas d'aller vers la privatisation, malgré les exemples d'EDF et de la Poste".

Il fustige également "la commission européenne (qui) veut encore pénaliser les entreprises de service public".

"La SNCF est encore un Epic mais pour combien de temps ?", s'interroge Sud-Rail, estimant que "les libéraux demandent au système ferroviaire de s'autofinancer, ce qui semblait abandonné depuis l'échec dramatique de l'exemple anglais (privatisation totale et fin de toute subvention publique)".

Selon les Echos, la Commission européenne va également demander de ramener de 2039 à 2030 la fin du monopole de la SNCF sur les trains de banlieue, ainsi que la fin de celui de la RATP sur le métro et le RER à Paris.

Tout roule comme sur des rails alors ! ?

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 21:45

PARIS, 26 mai 2010 (AFP)

La presse nationale et régionale évoque mercredi le "poker menteur" du gouvernement sur l'annonce de la fin de la retraite à 60 ans, un "modèle de travestissement roublard", mais prévient que "le coût électoral pourrait être élevé".

Dans Libération, Laurent Joffrin déplore qu'"en repoussant l'âge légal, on atteindra d'abord les ouvriers et les employés qui, aujourd'hui encore, vivent moins longtemps que les autres". "On s'apprête à renoncer à une conquête qui n'a rien à voir avec un +tabou+. On aimerait que nos responsables s'en souviennent", ajoute-t-il.

Le Figaro au contraire exhorte: "la retraite à 60 ans est un totem? Attaquons le totem!" Et de saluer Nicolas Sarkozy, qui "tire désormais à vue sur les années Mitterrand", car "si l'ancien président n'avait pas chargé la barque des dépenses publiques comme il l'a fait, la France n'en serait pas là aujourd'hui".

En tout cas, "la façon dont la décision de faire sauter la retraite à 60 ans a été diffusée est un modèle de travestissement roublard et d'opiniâtreté retorse", visant à "laisser l'adversaire, politique ou syndical, dans le flou et préparer l'opinion à la remise en cause d'un +acquis+ populaire", estime Jean-Michel Helvig dans la République des Pyrénées.

"Visiblement, le gouvernement teste les réactions de l'opinion publique", renchérit Patrice Chabanet (Le Journal de la Haute-Marne), pour qui "le coût électoral pourrait être élevé".

François Martin, dans Midi Libre, évoque "une partie de poker menteur redoutable" jouée par le gouvernement, qui "tâte le terrain" et "veut convaincre les Français de l'urgence". "Reste à savoir s'ils avaleront la pilule...", s'inquiète l'éditorialiste.

Jean Levallois (La Presse de la Manche) a déjà son opinion: "l'évolution de l'âge de la retraite est perçue, certes sans enthousiasme", mais "comme une évidence" par la population.

"C'est le pilier de la réforme qui échappe à la négociation", grogne Jacques Camus (La République du Centre), et du coup, "dans les cortèges" syndicaux de jeudi, "il ne s'agira pas de sauver la retraite à 60 ans mais d'accompagner sa disparition".

Pour Paul Burel, de Ouest-France, "la position du pouvoir ressemble à une vraie déclaration des hostilités à l'égard des partenaires sociaux", et ce alors que le débat sur les retraites est mené à gauche comme à droite "avec, à l'évidence, une ligne d'horizon très claire: la présidentielle de 2012".

Visiblement irrité par "ce bal des hypocrites" puisque "les dés sont jetés", Michel Vagner pose "les deux seules vraies questions" dans l'Est Républicain: "Où trouver les sources de financement supplémentaires et qui paiera?"

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 21:42

http://cfdt-oracle.ifrance.com/vdo/logocfdtora.jpgPARIS, 26 mai 2010 (AFP) - Le gouvernement a fait le "choix le plus injuste", concernant la réforme des retraites en optant pour le recul de l'âge légal de départ, a estimé mercredi François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT, jugeant qu'il s'agissait d'un "défi" lancé aux syndicats.

"C'est le choix le plus injuste qui existe parce qu'il va faire peser la réforme des retraites sur les plus modestes", a-t-il déclaré sur France Inter.

"C'est un défi que le gouvernement nous lance. Si on veut que le gouvernement mette en cause ce choix, il faut faire une grande journée d'action demain (jeudi) et puis après peut-être si le gouvernement ne nous entend pas", a-t-il ajouté.

Le ministre du Travail Eric Woerth a finalement admis mardi que le gouvernement allait repousser l'âge légal de départ à la retraite, actuellement fixé à 60 ans, sans en préciser pour autant le nouveau seuil, choisissant de mettre en oeuvre la mesure la plus contestée par l'opposition et les syndicats.

"C'est un vrai choix politique que le gouvernement fait contre la majorité des salariés", a expliqué M. Chérèque.

"C'est un choix que je ne peux pas accepter et je me battrai contre ce choix et j'irai jusqu'au bout pour trouver des mesures qui atténuent cette mauvaise décision du gouvernement", a-t-il précisé.

"On oublie que le décalage de 60 à 62 ans, c'est aussi le décalage de 65 à 67 ans. Avant on avait la possibilité de partir sans décote à 65 ans, le gouvernement va le déplacer à 67 ans. Les deux bornes vont se décaler en même temps mais ça on ne le dit pas", a-t-il expliqué rappelant que cela pénalisait les carrières précaires et donc surtout les femmes.

Revenant sur la journée de mobilisation de jeudi, il a déclaré qu'il s'agissait "d'un premier round". "On peut toujours se prendre quelques coups à un premier round mais j'espère aussi qu'on va mettre des coups décisifs dans ce combat avec le gouvernement", a-t-il déclaré.

Selon lui, "la réforme des retraites reste à faire" puisque le recul de l'âge légal de départ "rapportera de l'argent dans les 5 à 10 années qui viennent mais cela laisse entier le problème du financement à long terme".

Le gouvernement doit dévoiler le contenu de sa réforme vers le 20 juin.

Cinq confédérations syndicales ont appelé à une journée d'action jeudi, avec pour objectif de peser sur le contenu de la réforme des retraites, mais aussi pour l'emploi et le pouvoir d'achat, après un sommet social du 10 mai à l'Elysée qu'ils ont jugé décevant.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 21:33

http://fulele.unblog.fr/files/2007/08/georgesvacherdelapouge.jpgEn effet, notre bon roi Nimbus 1er déclare la guerre ouverte à tous les représentants de gauche !

Après avoir dénoncer que les 35 heures de Martine Aubry était à l’origine du chômage et de la non productivité de la France, voici donc qu’il remet l’acquis social de Mitterand, à savoir le retraite à 60 ans. Prochaine étape, accuser Léon Blum d’empêcher la France de travail avec l’instauration de congés payées en 1936 ! !

Aujourd’hui donc, c’est la fin de la retraite à 60 ans. Le sinistre du travail, le kougelpof glacé Eric Woerth, a confirmé ce matin sur LCI que le gouvernement allait repousser l'âge légal de départ en retraite.

A la question de savoir si l'âge de la retraite à 60 ans serait repoussé dans la prochaine réforme des retraites, comme le ministre l'avait annoncé la veille dans une interview à l'hebdomadaire Paris Match, le kougelopf glacé a répondu: "c'est une option logique du gouvernement. On va repousser l'âge légal". Mais, a-t-il ajouté, "aucune décision n'a encore été prise" sur le nouveau seuil. Mais on peut se douter que se sera l’option haute qui sera retenue ! !

Comble de la mauvaise fois, le sinistre a réfuté toute idée de "concertation bidon" avec syndicats depuis le lancement du processus de réforme des retraites enclenché à la mi-avril.

La marche forcée prendra donc fin le 20 juin et sa mise en application sera effective au 1er janvier 2011. Et comme à son habitude, on nous ressert la fumeuse crise : "la crise est passée par là. La crise fait gagner 20 ans -si je puis dire- 20 ans d'avance sur les déficits" du régime des retraites, a souligné le sinistre Woerth.

Cette réforme devrait donc entrer en vigueur de façon progressive. "Quelqu'un qui a 58 ans ou 59 ans aujourd'hui ne verra quasiment pas la différence", a souligné Woerth. Et d’ajouter, aussi héroïque que Nimbus 1er : "Je m'engage à sauvegarder la retraite par répartition". "C'est le patrimoine des Français" ! ! ! C’est aussi beau que ça sonne faux !

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 18:20

Emploi, salaires, retraite : tous mobilisés, rassemblés et exigeants !

 

Dans un contexte économique et social caractérisé par une situation de l’emploi dégradée, des difficultés de pouvoir d’achat et une aggravation des conditions de travail pour de nombreux salariés, dans le public et dans le privé, en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA réaffirment que la sortie de crise passe par des politiques publiques en faveur d’une relance économique intégrant la satisfaction des besoins sociaux.

Avant même que le Président de la République ne réunisse un "sommet social" le 10 mai 2010, le Premier ministre annonce un gel des dépenses de l’Etat pour les 3 ans à venir. Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA condamnent cette annonce et considèrent que la réduction des déficits ne peut être envisagée sans assurer la cohésion sociale et la réduction des inégalités, en particulier par une fiscalité plus redistributive.

Donner la priorité à l’emploi stable, améliorer les salaires et le pouvoir d’achat, réduire les inégalités, réorienter la fiscalité vers plus de justice sociale, investir pour l’emploi de demain par une politique industrielle prenant en compte les impératifs écologiques et par des services publics de qualité restent nos objectifs communs.

Concernant les retraites, elles rappellent que l’emploi "en quantité, en qualité et qualifié, reconnu et valorisé" doit devenir une priorité dans les entreprises et les administrations pour redonner du sens au travail, à la société toute entière. C’est une source de financement incontournable pour assurer le devenir et la pérennité de notre système de retraites par répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle. Une plus juste répartition des richesses, la réduction des inégalités, l’égalité entre les Femmes et les Hommes au travail s’imposent aussi pour garantir à tous un bon niveau de vie à la retraite. L’âge légal de départ en retraite à 60 ans doit être maintenu. La pénibilité du travail doit être reconnue et ouvrir des droits à un départ anticipé à la retraite.

La concertation en cours, le calendrier extrêmement serré imposé n’offrent pas une qualité de dialogue social acceptable pour répondre à un tel enjeu de société, d’autant que les seuls éléments de la réforme proposée restent le recul de l’âge légal de départ à la retraite et l’allongement de la durée de cotisation dans un cadre budgétaire constant.

Pour toutes ces raisons et dans un cadre unitaire, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent les salariés, les retraités, les jeunes et les privés d’emploi à une journée nationale de mobilisation le jeudi 27 mai 2010 pour interpeller ensemble les pouvoirs publics, tous les employeurs et peser sur les choix à venir.

Elles appellent l’ensemble de leurs organisations à se rencontrer pour décider, dans les entreprises et lieux de travail, d’actions unitaires de haut niveau donnant lieu à des grèves et des manifestations interprofessionnelles dans les territoires.

Le 6 mai 2010

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 20:44

le rapporteur général du Budget Gilles Carrez (UMP) a prôné le gel de la dotation annuelle de l'Etat aux collectivités (communes, départements, régions), soit environ 50 milliards d'euros annuels, a-t-il déclaré à l'AFP, confirmant des informations des "Echos"  «L'Etat, avec tous ses déficits, ne peut plus assurer l'indexation (sur l'inflation) des dotations dans les prochaines années», a précisé M. Carrez, qui dirige une mission en vue de la prochaine conférence des déficits à l'Elysée, prévue le 20 mai.
Pour sa part, Jacques Pélissard, le président de l'Association des maires de France (AMF) qui participe au groupe de travail de Gilles Carez, a indiqué à l'AFP qu'«aucune conclusion n'a été faite jusqu'à présent».
«Nous n'avons pour le moment que des pistes de réflexion», a-t-il ajouté, précisant que «le groupe a étudié mercredi un état des lieux, dans lequel il a été constaté que la marge de manoeuvre est plus importante pour les communes que pour les régions ou les départements». D'autres réunions auront lieu d'ici le 20 mai.



Le gel des dotations de l'Etat aux collectivités entraînerait une économie annuelle maximale de 800 millions d'euros chaque année, a estimé Gilles Carrez.
Jusqu'à présent, les dotations de l'Etat aux collectivités évoluaient en fonction de l'inflation. Mais cette année l'Etat a limité cette progression à 0,6%, soit la moitié de l'inflation prévue.
«A partir de là, il faut que les collectivités locales s'adaptent», a-t-il poursuivi en suggérant plusieurs pistes.
«On peut accentuer la péréquation entre collectivités pour traiter les cas les plus difficiles», a-t-il proposé, dans une allusion à l'écart de ressources fiscales entre les communes.
Pour les départements qui financent de nombreuses dépenses sociales, M. Carrez mise par exemple sur «la réforme de la dépendance». Il trouve «anormal d'avoir supprimé la reprise sur succession dans le cadre de l'aide personnalisée à l'autonomie (APA) en 2001». Il s'agissait, au moment du décès, de reprendre une partie des aides sociales versées au défunt sur son patrimoine, s'il en avait un.
L'Etat a transféré aux départements le Revenu de solidarité active (RSA), l'APA et la Prestation de compensation du handicap (APCH), sans toujours les compenser intégralement. L'explosion de ces dépenses a mis certains départements en situation périlleuse.
«Ces lois sont au-dessus de nos moyens», a jugé M. Carrez, cité par Les Echos, en visant l'APA et l'APCH.
Par ailleurs, M. Carrez met en garde l'Etat sur deux points: qu'il «s'interdise de faire des transferts rampants de dépenses» aux collectivités ou de leur «imposer des normes de dépenses».


Ainsi une fois de plus l'Etat souhaite faire porter le chapeau aux collectivités locales, majoritairement à gauche !!

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