Sarko à la forme, les vacances au Cap Nègre chez belle maman lui a donné la patate. Après la réunion inutile avec les banquiers, il a demandé aujourd’hui, à la commission de réflexion sur le grand emprunt de s'intéresser à "trois défis majeurs", "l'économie de la connaissance", la "compétitivité des entreprises" et "les équipements industriels innovants".
"Les emplois non qualifiés sont l'objet d'une concurrence intense, un pays comme la France ne gardera son niveau de vie et sa cohésion sociale qu'en élevant son niveau général de qualification", et d’évoquer le "défi de l'économie de la connaissance". La vache, après « l’impôt intelligent » de Woerth, voici « l’économie de la connaissance ». C’est quoi, un nouveau moins de supprimer des postes de profs pour faire une « économie de la connaissances ? ! ? !
"Le renforcement des entreprises innovantes et exportatrices, et en particulier de leurs fonds propres, est plus stratégique que jamais au moment où elles émergent d'une crise exceptionnelle", a poursuivi le nanoprésident. "Comment avons-nous pu en quelques années laisser baisser d'un quart notre part des exportations européennes ?". Alors ça chef, je me le demande bien aussi…mais tu peux toujours te poser la question en même temps que tu la pose à Chirac !
"Notre pays a un besoin urgent d'une réflexion sur le soutien aux investissements industriels, stratégiques, scientifiques et technologiques, qui posent les bases des filières de demain".
Super Sarko a ainsi demandé à la commission de définir les "quelques domaines majeurs" à retenir parmi "l'énergie solaire, les énergies marines, la fibre optique, les nanotechnologies, le stockage de l'énergie électrique, les biotechnologies". Mais ce ne sont quasiment que des questions écologiques ça…Est ce que le roi aurait peur des boufons Verts et de leur hypothétique rapprochement avec le coché Bayrou ? !
"Le montant de l'emprunt national dépendra des besoins que vous allez identifier et de la
capacité d'endettement que nous aurons", a déclaré devant ladite commission. Euuuhhhh, chef, côté endettement on est pas top – top pour le moment, je dirais même plus que « les caisses sont vides » !
"Dites-nous quelles sont les priorités stratégiques (...) et nous définirons les moyens », "je ne bornerai pas la liberté de votre réflexion à un cadre budgétaire précis". Chic alors, on a de nouveau de l’argent…Eh, oh, on est pas dans un Monopoly là ! !
Mais le nain Versaillais n'a cependant pas précisé la forme que prendra le futur grand emprunt. "Sur les modalités, nous verrons bien. Faut-il un emprunt, faut-il aller sur le marché ? Nous prendrons avec le Premier ministre et la ministre (de l'Economie Christine Lagarde) la solution la plus efficace et la moins coûteuse", a-t-il indiqué. Bin si il demande l’avis de Chrichhtine, risque d’être coton cette affaire là !
"Il n'y aura donc dans vos travaux d'autre limite que celle de l'utilité ou de la pertinence des investissements à engager. Nombre d'entre eux, je le précise d'ailleurs, peuvent dégager des revenus financiers qui permettront de rembourser l'emprunt ou d'y associer des investissements privés". Mais alors, c’est simple comme bonjour…il faut donner l’argent de l’emprunt aux traders pour qu’ils le fassent fructifier en bourse….elle est belle la politique Sarkozienne ! !
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