A la suite de la réunion d’hier entre le Sarkoshow et les banquiers français, Titine estime que c'était "bien une énième réunion pour pas grand chose". "Ce soir les Français sont en colère", a t’elle déclarée. Bon y a pas que pour ça, mais c’est un élément à prendre en compte effectivement !
"Quand il s'agit d'augmenter les prix du gaz ou d'augmenter les franchises médicales, pour faire payer toujours les mêmes, on n'hésite pas, on prend les textes. Là, on a annoncé des textes pendant longtemps et on ne fait rien". Oui mais Titine, t’as pas compris parce que dans ce cas là très précisément c’est INTERNATIONALEMENT que la question devra être tranchée ! ! Notre bon roi ni peut rien, c’est le monde tout entier qui doit prendre une décision lors du G20 de septembre ! Mais alors, une question me vient à l’esprit….pourquoi avoir convoqué les banquiers si même notre dieu Elyséen ne peut rien faire ?
"Je me fais la porte-parole du ras-le-bol des Français qui ont été extrêmement choqués comme nous tous, cet été", a-t-elle ajouté.
Selon elle, "Nicolas Sarkozy fait la preuve qu'il n'a ni la volonté, ni sans doute le pouvoir de réformer un système qui marche sur la tête. C'est bien la raison que c'est un autre modèle qu'il faut mettre en place", a affirmé Titine !
Et oui car, rappelez vous, en plein été, quand vous vous faisiez dorer la pilule et que vous ne pensiez à rien. C’est à ce moment précis qu’est sorti un petit milliard des poches de la BNP pour le donner en pature aux traders ! Titine a tenue à souligner que les Français "ont appris avec stupéfaction cet été les milliards mis de coté par la BNP pour quelques milliers de traders, après les stock-options de la Société générale, les bonus des dirigeants de Gaz de France et de Suez".
"Ils ont en souvenir, les grandes déclarations de Nicolas Sarkozy à Toulon, dans les Ardennes, les six réunions antérieures avec les banquiers et ils attendaient ce soir des décisions, c'est à dire celles que nous préconisons", a-t-elle affirmé.
Titine a ainsi évoqué "une loi qui interdise le versement de bonus qui entraîne ces pratiques délirantes qui nous ont conduit à la crise, une loi qui limite les stock-options aux petites entreprises, comme c'était le cas au départ, une présence de l'Etat dans les conseils d'administration des banques".
"L'Etat a versé 21 milliards d'euros aux banques et aujourd'hui, ce sont partout dans notre pays des PME qui n'arrivent pas à financer leurs projets, à être accompagnées par les banques". Quoi, que dis tu Titine, que Sarko nous aurait menti…je n’ose l’imaginer !
Et pendant ce temps là, qu’est ce que Chrichhtine Lagarde, notre sinistre de l’économie, nous annonce la bouche en cœur : « les banques ont vraiment des efforts à faire vis-à-vis des PME ». Tiens, serait ce une simple coïncidence ? Nan ce n’est pas possible !
Et Sarko d’exhorter les banquiers à "continuer à accompagner les entreprises" au cours des prochains mois, mettant en garde contre un étouffement des "signes de reprise" par un resserrement du crédit. Que c’est beau… et en plus ça coûte pas cher !
Souvenez vous, en octobre 2008 les banques françaises s’étaient engagées à faire progresser de 3 à 4% en 2009 le volume de crédit accordé aux ménages et aux entreprises. Et bien entendu, selon les chiffres de la Banque de France, l'encours de crédit est en baisse de 0,4% sur le premier semestre de l'année.
Chrichhtine y croit dur comme fer : "On est aujourd'hui dans un rapport de confiance, elles ont des preuves à nous fournir en matière de financement de l'économie. Je crois que la reprise qu'on espère actuellement leur donnera l'occasion de le faire". Mais elle est aveugle ou quoi ?
En signe de bonne volonté, BNP Paribas a annoncé qu'elle allait intensifier son effort en direction des PME en portant, "dans les 12 mois qui viennent, de 50 à 150 millions d'euros l'enveloppe de fonds propres et quasi-fonds propres" mise à leur disposition. Barfff, l’espoir fait vivre !
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